Comment apprendre à faire son pain ?

Pour tous ceux qui n’ont jamais pensé à une machine à pain (ou ceux qui ont oublié qu’ils en avaient une)… Il faut savoir que maintenant il est envisageable de devenir spécialiste du pain chez soi. Farine, sel, levain et eau. Seulement quatre éléments constituent la recette et pourtant, faire son pain chez soi va presque devenir un jeu d’enfant si l’on apprend les trucs, que l’on emploie les bons éléments constituants la recette et que l’on garde patience.

recette

Si on fait son pain chez soi il y a en plus, de multiples avantages. En premier lieu, il y a celui du bonheur de la fabrication à la main. A la suite de ce temps interminable et ennuyeux de malaxage, il y a des satisfactions indescriptibles comme pouvoir présenter son œuvre à belle-maman quand elle vient manger à la maison ! Pour personnaliser son travail, rien de plus simple, mais ce sera l’occasion d’être innovant et de réaliser le pain en fonction du menu, les souhaits et les allergies de l’instant.

Quels éléments constituants la recette privilégier ?

Il faut tout d’abord se poser la question concernant les éléments constituants la recette. Quelle farine sera la plus appropriée ? Quel volume d’eau doit-on mettre en plus ou en moins par rapport à la farine que l’on a sélectionnée ? Levure fraîche ou levain lyophilisée ?

La farine

Plus le nombre qui se trouvera après le « T » sera près de 150 plus il sera nécessaire d’ajouter de l’eau à l’intérieur de notre pâte (les farines vont de T45 à T150, le 150 correspond à la farine complète). La mie sera plus grise si l’on choisit de faire un pain complet. La farine la plus ordinaire et extrêmement connue est la T55. Elle sera parfaite pour la fabrication du pain. On pourra cependant s’autoriser un certain nombre de bizarreries. On pourra prendre des farines de seigle, de maïs, d’orge, de kamut (blé égyptien) ou de millet… Qui donneront la possibilité de diversifier les petits bonheurs.

Prenez garde tout de même, parce que les farines de blé (froment), épeautre et seigle seront les seules à être des farines de céréale panifiables. Pour être précis, elles ont assez de gluten pour faire une pâte compacte quand elles seront hydratées. En ce qui concerne les autres farines, on sera obligé de les amalgamer à d’autres farines contenant du gluten ou ajouter du gluten à la préparation. Afin de nous simplifier la tâche, il y a aussi des compositions de farine qui ont du levain introduit à l’origine.

Le levain de boulanger

Les opinions diffèrent sur la sélection du levain de boulanger frais ou bien lyophilisé. Les rigoristes conseillent le frais qui fait plus lever la pâte. Cependant sa variante en poudre marche tout aussi bien. Côté dosage, mettre 2,5 à 3 fois plus de levain frais que de levain sec. Conseil important, le levain ne devra jamais être mis en relation directe avec le sel. Car ce contact annulera l’action du levain.

Que peut-on ajouter à notre pain ?

On complète avec d’autres éléments pour améliorer la recette et il ne faut pas se gêner. On en profitera, car on apportera des saveurs supplémentaires et des bienfaits à notre pain. L’effet esthétique sera obligatoirement garanti.

Les graines

On pourra généralement prendre n’importe quel type de graine : courge, tournesol, sésame, pavot, lin brun, chia… Prenez garde tout de même à favoriser les graines tendres dans le but de ne pas se briser les dents.

Les huiles

Elles vont mettre un peu plus d’élasticité à la pâte. On utilisera l’huile d’olive, de noisette ou de colza, par exemple. Elles donneront une merveilleuse saveur de noisette, d’olive…

Les fruits secs

Raisins secs, baies, noix pour obtenir la touche sucrée-salée. Idéale au cours du petit-déjeuner avec un pain multi-grains fourré de fruits secs.

Les épices et les herbes

Thym, basilic, menthe, et aussi curcuma ou curry (très employé par les Japonais). Ces épices et herbes jouent le même rôle de l’élément magique de la recette d’un pain parfait qui sera idéal pour les dîners  et les déjeuners.